Dona Marta

Visite de la favela Santa ou Dona Marta situé dans le quartier de Botafogo. C’est la première favela pacifiée, en 2008. Très populaire notamment grâce à la venue de Michael Jackson en 1996 pour tourner une partie de son clip ‘’ They don’t care about us’’. Vous en avez aussi entendu parler l’an dernier quand les artistes hollandais Jeroen Koolhaas et Dre Urhahn ont fini de peindre certaines façades de cette favela avec de jolies couleurs.

J’arrive là-bas en milieu d’après-midi, je tombe sur un poste d’information multicolore, pour les touristes. En effet, étant maintenant sécurisée et connue pour la venue d’artistes, la favela Dona Marta est devenu un vrai lieu touristique. A cette heure-ci, la nuit tombant relativement tôt, il n’y a plus de touristes et les guides s’apprêtent à quitter leur poste. Un d’eux m’indique ce que je peux aller voir et me conseille d’emprunter le bondinho pour évoluer dans la favela, meilleur moyen pour ne pas me perdre.

A l’entrée, en bas de la favela, quelques petits commerçants, un bar, des stands de nourriture, et de la musique, une ambiance agréable. Je commence par marcher un peu, je me rends aux maisons peintes, puis essaie ensuite de grimper un peu plus loin mais comme imaginé auparavant je me rends vite compte que ce n’est pas une bonne idée car je risque vite de me perdre. Direction le bonde qui parcourt la favela de haut en bas. Voyant le temps filer, et sachant que je ne pourrais pas tout faire je m’adresse à une dame dans la file. Je ne sais pas si j’étais déjà grillé avant, mais maintenant c’est sûr, avec ma superbe maîtrise du portugais, le gringo est repéré J La dame en question m’indique donc ce que je peux voir d’intéressant, et surtout ce que la majorité des gens viennent voir. Puis elle s’adresse à ses amis pour me trouver quelqu’un qui peut m’indiquer le chemin. Là, ça y est, je suis complètement démasqué, mais les gens sont bons, ils essayent de me parler, de m’expliquer un tas de choses, je capte pas tout, mais on se comprend quand même. Certains se moquent. C’est un plaisir, je fais tâche en tant que gringo, mais les sourires et la bonne humeur sont au rendez-vous.

Station 4 je descends, je suis une habitante qui m’indique le chemin pour aller à… la statue de Michael Jackson. Et oui, en hommage à lui, un an après sa mort a été inauguré cette statue ainsi qu’une mosaïque situées sur un petit plateau qui permet d’observer le quartier de haut.

La nuit tombe, je redescends à la station numéro 3, me ballade un peu, observe les immeubles colorés, avant de reprendre le bonde pour quitter la favela.

Doce de leite

Bravo Julia ! Enfin presque, c'est pas vraiment de la pâte de Carambar. En réalité c'est ce qu'on appelle ici "doce de leite" : c'est un genre de confiture de lait, mais sur la photo précédente sous forme solide. Et c'est super bon ! On peut déguster ça comme une friandise, ou encore crémeux dans des churros... C'est succulent !


La crême



Churros

Ma chambre

Voici mon appart où je vis avec les autres étudiants étrangers. Bon je vous montre juste le plus important, ma chambre minuscule, mais gratuite. Des images du reste peut etre plus tard, on est en train de faire une peinture dans le living room !

O Crtisto Redentor

Bin voilà quoi ! Il fallait bien que j'aille le voir de près ! Le voici, le voilà ! Le Christ Rédempteur, haut d'une trentaine de mètres et surplombant la baie de Rio de Janeiro !

Bon, en fait de près, je le trouve mois intéressant, même s'il faut reconnaître qu'il est beau gosse et super grand par rapport à moi.

Evidemment comme tout le monde j'ai fait la photo devant le Christ, et oui ! Et j'ai pu admirer la superbe vue... Le plus fantastique à mon goût ! Mais il s'est passé quelque chose de bizarre quand j'ai pris la photo, je sais pas exactement d'oú ça vient...

Santa Teresa

Le bonde pour se rendre à Santa Teresa, ok, la photo n'est pas de moi

Ranier m’amène visiter Santa Teresa, un petit quartier authentique de Rio. Pour nous y rendre, nous prenons le bondie, un petit train électrique original. Et le meilleur c’est qu’on peut y monter et rester debout sur les bords extérieurs en s’accrochant à des poignées. On peut ainsi bien profiter de l’air et de l’altitude quand on passe sur les Arches ! Bien kiffant ! Arrivés à Santa Teresa, nous mangeons dans un restau dont les murs sont remplis de bouteilles de cachaça ! Mais ce n’est pas pour ça qu’on y est allé, c’est parce que d’après Ranier, c’est un bon restau. Effectivement, nous commandons un plat assez cher mais c’est pour deux et c’est de la qualité. Arrivent sur la table un grand plat avec 4 bonnes tranches de viandes et quelque chose dont j’ai oublié le nom, ressemblant à des patates. Il y a aussi un plat de riz, un plat de feijoa et un de farofa. Je crois que j’ai rien oublié. Mais en fait avec tout ça, il y a à manger pour 4. C’est comme ça au Brésil, les plats sont en général très généreux ! Une autre chose particulière que je découvre dans ce restau, ils servent du beurre liquide en bouteille pour arroser les aliments, intéressant.




Collection de cachaça dans le restau



Après ce bon repas qui nous donne envie de faire une sieste, nous allons marcher pour digérer. On fait un bon tour dans le quartier, certains le comparent à Montmartre ; en effet, on retrouve ce charme particulier des petites ruelles pavées irrégulières, des petits restaus et bars, des maisons authentiques etc. De plus, étant un quartier en altitude, cela nous permet d’avoir une superbe vue sur Rio.

Déménagement

Vendredi, je déménage… Au revoir Teresa… ;( merci pour tout, vous êtes super ! Heureusement on se reverra, je ne pars pas comme un voleur ! Votre caipirinha égale votre gentillesse ! Avant de partir, je rencontre un autre ami de Teresa, nous prenons un thé ensemble et discutons un peu. 19h00 (environ) je quitte l’appartement pour emménager dans l’appartement de Flamengo. Arrivé là-bas je retrouve Amnon, Jens, et the belgian guy, de passage avant de partir en voyage dans le reste du pays.




Teresa préparant uma batida (caípirinha)

 


Le soir venu, sortie dans un club de Lapa. Les rues sont pleines de monde, il y a de la musique partout, on croise un groupe de breakers faisant un freestyle, tout ceci est bien joyeux ! Arrivés au club, on a droit a un bon shot de cachaça gratos, une habitude dans les boîtes ici. Avec les caipirinha que j’ai bu avant j’en n’ai pas vraiment besoin mais bon… Nous sommes avec Amnon et the Belgian guy, mais nous retrouvons aussi des amis de l’école et Ranier, un autre ami Brésilien que j’ai rencontré quelques jours plutôt. Ce qui est plutôt pratique, c’est qu’il a étudié à l’Alliance Française, je peux donc converser avec lui plus facilement. Bref, dans le club, deux pistes, en bas musique pop’ internationale qui va de Katy Perry à Michael Jackson en passant par les Spice Girls et autres vieux sons… A l’étage, musique locale et old funk. L’ambiance est sympa, mais difficile de parler, en même temps on n’est pas vraiment là pour ça… je quitte la soirée vers 4h puis rentre accompagné de Ranier et ses potes. Un qui est totalement bourré drague toutes les filles qu’il croise, et balance ensuite des saletés sur la France et les Français, ahah. Cela me rappelle une chose : comme on me l’avait déjà dit, les Français trainent une sale réputation en Amérique du Sud. Effectivement, ici les gens croient qu’en France on ne se lave pas… plutôt marrant, quoique…

Semaine 4

Début de semaine moins drôle. De façon à ne pas être illégal au Brésil, je dois faire valider et prolonger mon visa temporaire. Pour cela je dois faire un tas de photocopies de documents et les faire tamponner pour les authentifier. Ensuite, je dois me rendre à la Policia Federal. Bonne nouvelle, le commissariat de police fédérale pour les étrangers se trouve… à l’aéroport international, c’est-à-dire à une bonne heure du centre. Lundi matin je m’y pointe, arrivé à 10h. Une fille, juste devant moi, prend le dernier ticket… Ok, cool, à demain.


Mardi matin, levé à 5h, attends le bus 45 minutes, une heure de trajet. Mes amis étrangers montent dans le même bus quelques minutes après moi. Au bout d’un peu plus d'une heure de trajet, nous arrivons enfin là-bas.

Une fois arrivés, on essaie de comprendre dans quelle file on doit attendre, il y a deux guichets, un pour les Brésiliens et un pour les étrangers, mais on doit attendre dans la même file que les Brésiliens jusqu’à ce que les portes de notre guichet ouvrent. Une heure après l’heure annoncée, il ouvre enfin. Nous patientons quelques minutes avant de pouvoir prendre un ticket. J’ai le numéro 127 et l’afficheur est au 88… ça va, on a le temps de remplir le formulaire qu’on nous a donné, même si on ne comprend rien. Identité complète, prise de toutes les empreintes, des tas de copies de documents qui finalement ne servent pas.

Tout ce temps passé à attendre nous permet aussi de parler avec quelques personnes, car évidemment il y a un tas d’étudiants qui sont là pour les mêmes formalités que nous.

Aux alentours de 13h - 13h30 nous pouvons enfin rentrer chez nous pour nous reposer. Bon, Amnon doit y retourner le plus vite possible car une erreur s’est glissée dans son passeport, dommage…

Urca

Dimanche 29 aout,

sortie dans le quartier d’Urca, je découvre la Praia vermelha, située entre le Pain de sucre (à gauche) e o Morro de Unbu. Superbe vue sur ces deux monts surgis de l’océan avec à l’horizon une étendue terrestre perdue dans la brume. Un petit air de l’île Bourbon avec une ‘’case’’ jaune perchée sur le mont, cachée derrière les arbres.

Ensuite, petite promenade dans le quartier, très charmant, de jolies maisons authentiques aux tons pastels, avec encore une fois, des arbres exotiques un peu partout, donnant vraiment une impression sauvage. Désolé, je n'ai pas de photos car il faisait un peu trop sombre, mais j'y retournerais.


Arrivée sur la plage d’Urca, d’où on peut admirer le mont derrière et en face la ville au loin, sympa surtout la nuit quand tout est illuminé, même si quelque part tout ceci a un petit goût de pollution…

Sur le retour, en longeant l’Océan on voit au loin o Cristo Rendentor illuminé, flottant dans les airs, car la nuit efface le mont Corcovado en haut duquel il est perché. Magique.

Cantagalo

Ceci est la favela de Cantagalo, dans la rue santa ferreira, à quelques dizaines de mètres de ma première chambre. Il y a quelques années encore il n’était pas prudent de se promener par là. Aujourd’hui, la situation s’est calmée, les flics sont là 24 sur 24 et maintiennent la sécurité. Un grand hôtel a même pris place au pied de la favela.

La ville

Cinelândia e Avenida Rio Branco

Voici un aperçu de la place de Cinelândia et de l’avenue Rio Branco, où je passe tous les jours pour aller à l’école, dans le centre de Rio, na Lapa, un quartier animé ! L’ambiance ici est sympathique. De grandes rues très peuplées, très bruyantes, où l'on trouve des petits commerçants souvent illégaux qui ajoutent un charme à l’ensemble. De plus, au bout de l’avenue Rio Branco, on peut admirer le Pain de Sucre entre quelques arbres exotiques. 

Banco de jornal

Vendeur de pipoca (je crois), comprenez pop-corn, très fameux ici

Theatro Municipal

Au bout de l'Avenue, vue sur le Pain de Sucre

Les Rues

Les rues sont pour le moins dangereuses… La plupart sont à sens unique et composées de 2 à 4 voies. Et ici, les piétons ne sont pas prioritaires, il n’est pas prudent de traverser quand le petit bonhomme est rouge. Les automobilistes klaxonnent mais ne ralentissent pas, d’ailleurs je pense qu’il n’y a pas de frein sur les voitures. Mais à part ça j’apprécie beaucoup les cocotiers et autres arbres exotiques bordant les routes.

Avenida Rio Branco

 

 

 

Les bus

Les bus ici sont un peu différents de ce que l’on connaît en France pour plusieurs raisons : premièrement, quand on rentre dans le bus, il faut payer au chauffeur ou bien à un « guichetier ». Une fois la place payée, il faut passer un tourniquet pour accéder aux places assises ; deuxièmement, les chauffeurs sont de vrais fous, ils roulent vite, slaloment, klaxonnent à tout va (comme tout le monde ici)… Il ne doit pas être facile d’être âgé vu comment on est balancé… ; finalement, pour descendre du bus on n’appuie pas sur un bouton (bon j’exagère, il y en a dans certains bus) mais le plus courant est d'utiliser la corde qui court au-dessus de nos têtes.

Note : Les chauffeurs de taxi aussi sont des « crazy drivers », mais l’avantage c’est que tu arrives plus vite chez toi le soir car tous les feux rouges ils les voient verts.

Intérieur d'un bus, voyez le tourniquet rouge à l'entrée

 

Semaine 2

Durant cette semaine, d’après mes souvenirs, j’ai fait la connaissance de deux portugaises que notre ami Edi avait rencontrées dans l’avion pour venir à Rio. Deux filles très sympas, nous nous sommes balladés tous les cinq sur l’Arpoador, ce mont entre les plages de Copacabana et Ipanema. Quand on est au sommet on a une belle vue sur les alentours, l’Océan, les îles, le mont Irmaos et derrière la favela de Cantagalo.

L’après-midi, Amnon et moi restons sur la plage pour profiter du soleil et de la vue… J Avant, nous passons au supermarché Zona Sul afin de trouver quelque chose pour nous restaurer : pain ‘’français’’ (comprenez micro-baguettes comme au RU) et pâté ! accompagnés d’un jus de maracuja. Bon ok c’est pas le mélange idéal, mais ça passe !

Pâté à Ipanema

Le soir venu, nous allons chez Rita et Felipa, nous y retrouvons le reste de leurs colocataires car ils vivent à 6 dans le même appart. Un peu serré mais au moins c’est convivial ! Elles nous servent un bon gâteau salé et quelques bières. Plus tard Amnon prépare une caipirinha… ça fait mal de voir sa bouteille de cachaça gâchée comme ça. C’est pas génial mais bon, je vais pas faire le difficile, tant qu’il y a de la cachaça et un peu de citron ça passe ! Encore plus tard nous nous rendons dans un bar dansant à deux pas de l’appart. C’est une soirée étrangers. J’y rencontre quelques français bien sympas, mais aussi des anglais et d’autres dont j’ai oublié la nationalité. ‘’Danse’’, boisson, blabla. Soirée sympa. Demain, se lever pour aller en cours.

Vendredi, soirée à l’école encore, un peu d’alcool, de la chaleur, beaucoup de blabla. Cool.

Le week-end, je me rappelle simplement du plus important, quelque chose qui a trait à la bouffe J Le samedi soir avec Marte, Edi, Lucie (une French) et un de ses amis de passage à Rio, nous allons manger chez Rodizio Pizza. Le principe est simple, tu payes un certain prix (que je ne vous divulguerais pas car c’est indécent) et c’est pizza à volonté. Toutes les deux minutes un serveur passe à la table pour t’amener une nouvelle part. Et évidemment le choix est large. Mais la technique c’est justement ça, ils cherchent à te gaver rapidement pour que tu ne manges pas trop. Bilan : quatre ou cinq parts de pizza et quatre parts de tartes. Ça fait du bien de se caler comme ça !

Aoui, j’ai failli oublier et pourtant c’est important ! Tant qu’on parle de bouffe, c’est aussi cette semaine qu’avec Amnon nous avons découvert des restau pas chers ! Mais vraiment pas chers ! Bon, la rue n’est pas la plus clean de Rio… Mais on peut manger pour 3,80 reais (le moins cher) soient environ 1,65 euros, une assiette bien remplie avec comme d’habitude ici du riz, de la feijoada, des frites , quelques légumes, puis au choix omelette, foie d’on-ne-sait-pas-trop-quoi ou saucisses. Bon, si on se pose pas de questions sur l’origine de la viande ça va, et on n’a pas été malades ! Pas loin y’a un autre restau où on mange pour 5 reais, et pour deux reais de plus on a une bière bien fraîche, donc pas mal aussi, et les plats sont un peu plus ‘’élaborés’’.

Praia

Copacabana

Praia de Ipanema

Mont Irmaos

Foreigners

Marte and Eddi

Amnon, the israelian guy

My room

ESDI

Premièrement, des photos de l'école, parceque je suis quand même venu essentiellement pour étudier.

Around the school

Entrée de l'école

Dans l'enceinte de l'école

Un joli arbre, y'en a un autre à l'entrée, les lianes sont super solides, on peut se suspendre !

le CA, lieu de repos pour les étudiants

Bâtiment avec le lab info et la bibliothèque à l'étage

Celui-ci, c'est une partie de l'atelier

Lundi 16 aout

Aujourd’hui, visite au consulat. Cours à 10h, ergonomie. Les élèves présentent des recherches. Ça à l’air intéressant. Dommage que je ne comprenne pas tout.
Midi, « restauration » au Subway avec trois élèves de l’école. Je teste la commande en portugais. Merci Pedro pour l’aide car le vocabulaire nécessaire est assez technique.
L’après-midi, aventure dans un centre commercial où je me suis déjà rendu une fois, dans le centre de Rio. Objectif : trouver un moyen de recharger mon appareil photo, soit un câble, soit un chargeur de batterie adapté ; puis trouver la boutique ‘’Tim’’ pour acheter une chip pour mon phone-tel. Bien sûr j’y vais en freestyle, c’est bien plus intéressant. Le premier vendeur me propose un chargeur de batterie adapté : 90 reais. Deuxième, un chargeur universel pour 60 reais, puis 50 reais car j’lui dis que j’ai pas assez sur moi. Je m’en vais quand même voir ailleurs. La troisième en a un universel aussi mais avec une prise uniquement faîte pour le Brésil ; dommage il est à 15 reais. Je cherche donc un adaptateur vite fait dans un shop que j’ai déjà fait, sans succès. Puis je passe devant une dame qui vend des câbles. Elle n’a pas ce qu’il faut mais m’indique son collègue en face. Il a le même chargeur universel que la vendeuse numéro deux, mais il me le fait à 20 reais, trois fois moins cher. Vendu.
Ouais, ouais, ouais, je sais c’était pas intéressant cette histoire, mais il n’empêche que tous ces gens je leur ai parlé, demandé un câble ou un chargeur pour mon appareil et ils m’ont compris, et j’ai finalement trouvé ce que je voulais !
Bref, deuxième étape, trouver la boutique ‘’TIM’’ et me renseigner sur le système prépayé pour acheter une simcard (une chip ici). Trouver la boutique ça va. Je rentre, dis que je parle pas bien, ‘’vous parlez français ou anglais ? Non, d’accord, bin je vais continuer sur ma lancer je suis pas trop mal parti ! ’’ La nana commence à me dire le prix de la chip, puis à me parler de prix et d’une promotion. Elle sent que la communication va être compliquée alors elle m’oriente vers un de ses collègues. Là, blague, le mec m’amène devant son ordi et se met sur Google trad. Ahah ! Ces vendeurs sont prêts à tout pour faire du chiffre. Au bout de 10 minutes et trois tentatives d’explications, je comprends enfin que le prix de l’offre que je dois payer est décompté sur ma première recharge. C’était pourtant pas compliqué, mais entre le portugais, la traduction foireuse sur le net et une logique de vendeur on ne peut plus débile, c’était pas gagné. Bon au final je l’ai pris cette chip, et cette offre aussi.
Donc maintenant, je vais pouvoir appeler mes copains pour sortir, et surtout, je vais pouvoir prendre des photos et les poster sur le blog :)
Allez, zoubi, et boa noite !

Dimanche 15 aout

Journée très courte car levé très tard. RAS.

Samedi 14 aout

J’ai bien dormi sur le canapé de l’appartement rua paissandu… Il a fait très chaud, et je me suis à moitié désseché. Levé à 10 heures , la journée ne promet pas d’être fructueuse. En effet, je reste squatter dans l’appart’ pour pouvoir utiliser une connexion Internet dérobée aux voisins. Le signal est ridiculement faible, nous ne devons pas être les seuls à en profiter.
Je rentre dans l’après-midi, me prépare un plat évidemment délicieux, puis profite du mauvais temps pour piquer un somme.
Le soir, je file à la Casa Rosa, une boîte proche du centre où il y a une soirée étudiante avec des erasmus. N’ayant pas encore de portable, on se dit que l’on se retrouve là-bas le soir. Note pour plus tard : ne pas sortir seul sans avoir eu de confirmation de ses potes. Je me pointe à la Casa Rosa. Une cinquantaine de personnes plus tard, je rentre enfin. Je prends mon entrée, j’ai droit avec à un verre de cachaça gratos, le pied. Une fois rentré et après avoir fait un tour je constate évidemment que mes potes ne sont pas là. J’attends un peu puis vais chercher mon verre de cachaça : l’alcool est toujours un très bon ami. Mais bon, je ne vais pas passer toute la nuit à boire, je pars danser. Mes potes ne sont pas là, mais il y a des meninhas dans tous les coins :) Côté musique, au début un groupe joue, ça c’est bien, puis ensuite passent les musiques actuellement en vogue… Bref, uma cerveja pour me rafraîchir, encore quelques pas de danse, puis retour chez Terezinha sur les coups de 5h du mat.

Vendredi 13 aout 2010

Cours à 8h. Le prof que j’attends n’est pas là aujourd’hui. J’assiste donc à un autre cours ‘’Methodolgy of project’’ avec les étudiants de quatrième année. La prof arrive à 9h, ça c’est normal. Le cours est en portugais évidemment, mais cela me permet d’apprendre. Après le cours, je m’entretiens quelques minutes en français avec cette super prof, très expressive et drôle.
Le cours suivant est le cours de ‘’material and graphic processes’’ avec professora Helena. Nous avons entendu de bonnes choses sur elle. Et on a eu la confirmation quand on l’a vu… Enfin, quand on a vu son travail http://www.helenbar.com
L’après-midi, je me rends sur la plage d’Ipanema, sûrement la plus belle ici, le soleil tape, la température est de 36 degrés, le sable est fin… Je prends un bain de soleil pendant deux heures. Tout va bien.
En fin d’après-midi, je retourne à l’école car tous les vendredi soir, les étudiants organisent une soirée. Arrivé à 18 heures, tout le monde est déjà saoul. J’intègre la soirée tranquillement, la conversation est facile avec tous… A 23 heures, l’école ferme, une partie des étudiants se rend dans un bar. Amnon et moi allons manger un X-Tudo, c’est un hamburger avec tout dedans :), good. Finalement, nous rentrons à Flamengo.

Jeudi 12 aout 2010

Cours de design graphique à 8h. Arrivé à 8h45 à l’école, la prof était déjà là, anormal. Elle parle beaucoup du premier projet du semestre qu’elle compte nous faire faire, tout en portugais bien sûr. Ca semble quand même peu clair… A la fin du cours nous allons avec mon ami allemand demander une explication un peu plus claire en anglais. Après 10 minutes de blabla, on n’a toujours pas compris. Situation intéressante.
L’après-midi j’ai assisté à un cours de technologie. Le prof, spécialiste des matériaux nous fait une présentation de ce qu’il va apprendre ce semestre. Il se trouve que je connais déjà car il s’agit de cours sur les métaux et les processes industriels de transformations…
Plus tard, je me rends à l’appartement de Flamengo où logent mes camarades étrangers, nous avons fait appel à un prof pour nous apprendre le portugais. Après une heure de cours entre anglais et portugais le bilan est plutôt négatif. Pas en ce qui concerne nos performances mais plutôt celles du prof… Il sera plus facile d’apprendre auprès des étudiants.
Le soir, après quelques verres d’une hasardeuse caipirinha préparée par Amnon, nous sortons tous les deux pour assister à un concert donné par des étudiants de l’école. Quand nous arrivons sur place le concert est déjà terminé, mais nous rencontrons un groupe de jeunes très sympa que nous suivons dans un bar de Botafogo. Ils nous payent quelques bières, on parle avec eux, ils nous apprennent aussi quelques mots et phrases en portugais, vraiment sympas. Bonne soirée.

Mercredi 11 aout

J’arrive à l’école pour assister au cours « Graphic design Project II ». J’y retrouve l’étudiant allemand qui lui est en design graphique dans son école. On attend quelques minutes puis on apprend que le cours est déplacé à demain. Génial, on n’a pas cours… Tout le début de la matinée je traîne dans l’école, me promène, parle à quelques étudiants… En milieu de matinée je retrouve Marta et Amnon, on sort alorsd faire quelques achats de matos car Marta connaît un magasin en ville : Casa Cruz. Les prix y sont proches de ceux pratiqués en France, à la différence que ce sont des reais (R$) et non des euros, donc presque deux fois et demi moins cher :)
Le soir, quand j’arrive chez Terezinha, je rencontre deux personnes, une mère et sa fille qui sont ses amies. Et là magique, elles parlent français. Et oui, la mère est brésilienne mais vit à Paris depuis plus de 25 ans. Je mange avec elles un bon repas avec entre autre feijoada, citrouille et poulet.. le tout accompagné d’une bonne caipirinha concoctée avec soin par Terezinha. Bien content de bien manger et parler français.

Mardi 10 aout

Aujourd’hui c’est la rentrée, aussi bien pour moi que pour les autres étudiants de l’école, et les cours commencent directement. La veille, le directeur m’a dit que je n’étais pas obligé d’arriver à l’heure donc en élève bien obéissant je l’ai écouté.
8H20 : après environ une demi-heure de métro et de marche j’arrive à l’école, je trouve un groupe d’étudiantes, au hasard, qui parlent devant leur salle de cours. Je me présente en portugais, là elles voient que je m’exprime mal donc :
« - Oh, you’re a foreign student !?
- Yes ! (how did you guess ?..) »
Bref, et la conversation se poursuit en anglais car la majorité des étudiants parlent très bien. Elles me montrent aussi deux des étudiants étrangers qu’elles ont déjà vu car eux sont arrivés à l’heure : Marta la Hollandaise et Amnon l’Israélien. Je vais leur parler, le contact est très rapide, tout est détendu ici. J’apprends qu’ils vivent ensemble dans un appartement appartenant à l’école à Flamengo, où se trouvent aussi trois allemands, dont un qui commencent aussi son semestre à l’école avec nous. Les deux autres ont terminé et vont bientôt s’en aller, et un autre type.
Après cette discussion je rejoins la salle des troisième année pour assister au « Industrial design project II ». Il y a cinq élèves dans la salle, pas mal. Professor Pedro me voit et s’approche. Je lui explique alors que je viens de France bla blabla, et que j’aimerais connaître le sujet qu’il propose. Il m’explique, très bien, mais je ne suis pas capable de le réexpliquer… Là, Juan se pointe.
Juan est un élève de troisième année, il est populaire… mais il est cool. Il m’emmène faire le tour de l’école, me présente à d’autres étudiants, tout va bien.
J’assiste ensuite au cours « Industrial design project III » : le sujet, faire des recherches sur les éléments de la nature, en choisir un, en extraire une caractéristique particulière et concevoir un objet qui s’en inspire. A la fin du cours on parle avec un des profs qui encadre ce projet : il nous fait part des bons endroits à visiter dans le coin et nous parle aussi beaucoup de sa passion pour la cachaça :)
Sur ce nous (Marta, Amnon et moi) allons manger, enfin.
L’après-midi, avec notre sujet de projet en tête nous nous rendons au jardin botanique de Rio. Là-bas nous déambulons entre de grands arbres dont beaucoup inconnus. Ce sont des dizaines d’espèces d’arbres et autres plantes que nous découvrons. C’est un immense espace de nature en pleine ville. De là où nous sommes nous apercevons aussi le Cristo Redentor, perché à des centaines de mètres de hauteur ; bientôt je serais à ses pieds.
Nous finissons cette visite, puis mes deux nouveaux amis m’invitent dans leur appartement. Bel appart’ pour des étudiants, spacieux, aéré, avec tout le confort nécessaire. Bon ok il y en a deux qui dorment dans le salon mais sinon c’est très correct. Au cours du reste de l’après-midi et de la soirée je rencontre les trois allemands qui vivent aussi ici puis mange avec eux le soir venu. L’ambiance est vraiment cool, je pense emménager bientôt quand quelques uns seront partis.

Lundi 9 aout 2010

Je déménage, je me rends chez Terezinha, a mãe de Christian. Elle me paye le petit-dej alors que je viens d'en prendre un chez Régina avant de partir, cool. Ensuite, je pars seul pour le centre de Rio. Trop facile, il y a une station de métro à 10 mètres d'où je suis. Une vingtaine de minutes plus tard j'y suis. Station Cinelandia, je descends au dernier moment car j'étais plongé dans mon mini dico français-brésilien.

Une fois sorti je commence à marcher et forcément au bout de 10 minutes je me perds... Heureusement, j'ai quand mm pris le soin de me munir de l'adresse du consulat où je dois me rendre. Je trouve donc deux jeunes à qui je demande mon chemin, en portugais évidemment. Génial, ils comprennent ! Et je comprends aussi à peu près ce qu'il m'explique.

Après un peu de marche j'arrive enfin à destination. Evidemment, il me manque des documents donc le gentil monsieur me donne un papier et me dit de revenir plus tard.

En sortant, il y a un kiosque à journaux juste devant. Dans un élan de bon sens je décide d'y acheter un plan de Rio. J'essaie de me faire comprendre et j'y arrive :) je capte aussi assez bien ce que le gars m'explique entre les différents articles qu'il peut me proposer. Il me parle ensuite un peu de ses voyages en Europe etc., bien sympa.

Après ça, je me rends à l'ESDI (Escola Superior de Desenho Industrial) où je vais étudier histoire de repérer les lieux. Je rencontre enfin Anna Rosenblum, secrétaire "international" avec qui j'échangeais des mails avant de venir. Elle a la gentillesse de m'appeler le Directeur qui arrive quelques minutes plus tard. Je rencontre enfin (encore une fois) M. Rodolfo Capeto, Directeur de l'ESDI. Très sympa et décontracté. Avec lui nous parlons des cours que je vais pouvoir suivre, ou plutôt piocher car en effet je vais choisir les cours qui m'intéressent entre ceux de la troisième et de la quatrième année (à savoir qu'ici ils sont bachelor en 5 ans). Ensuite, il me fait un peu visiter l'école. Elle s'étend le long d'un passage, de chaque côté se trouve des salles de cours ou des bureaux. Plus loin en bas du passage se trouvent l'atelier maquette et la salle informatique, avec du bon matos, chaque PC (ok, ce ne sont que des PC) est équipé de sa tablette graphique! Il me précise quand même que tout ça est nouveau.

Après cette visite, je quitte l'école et vais manger un peu plus loin dans la rue, au hasard dans un self-service.

Note : ne pensant pourtant pas manger de dessert, j'ai quand mm pris une part de gâteau au citron nappé d'une crème meringuée... putain, à tomber par terre !

Après ce bon repas je vais glander dans les rues... Je me rends dans une banque pour retirer puis je demande à un gars où est ce que je peux trouver un endroit pour me connecter à Internet. Très sympa il va demander à un de ses collègues et en se levant me propose des gâteaux apéro qu'il était en train de manger, éhéh.

8 aout 2010

Aujourd'hui Régina m'a amené sur la place de Ipanema où se tient un marché chaque dimanche. Comme dans un marché on y trouve des fringues, des sacs, des bijoux de basses qualité, des souvenirs, des contrefaçons, des toiles de peintres en tous genres (certaines intéressantes) et des tas d'autres choses. Il y a aussi des stands de bahianian food, avec des gâteaux aux crevettes ( "camarão" ) de la noix de coco confite entre autres...

A midi (vers 15h) nous avons mangé avec un couple d'amis dont le vieil homme a vécu plusieurs années en France pour étudier. Ils m'ont gracieusement offert le repas dans un restaurant self-service, assez courant ici. J'y ai bu une bonne caipirinha, ça fait du bien, même si je préfère toujours le Charrette à la cachaça. Mais dans quelques semaines j'aurais l'habitude.

Le soir j'ai rencontré un autre ami, Christian, qui lui vient de France et est au Brésil depuis une dizaine d'années. Un gars très sympa qui m'a amené chez sa mère. Elle me propose une mini chambre mais elle me fait le petit-dej et je peux déambuler à loisir dans l'appart'. Je retourne dormir sur le canap’ de Régina pour cette nuit et prends le temps de réfléchir.

Une chose importante que j'ai oublié de dire : avec toutes ces sorties j'ai pu observer la population locale... Je crois que je vais devenir aveugle à force d'user mes yeux à matter "as meninhas bonitas" :)

Regina

Aujourd'hui, levé à 9h30, je quitte l'hôtel une heure plus tard et file chez Régina, habitant le quartier de Ipanema. Arrivé à 11 heures chez elle, il n'y a personne. Je mange donc dans un snack en bas de chez elle, découvre le eggburger, bois un vrai jus d'orange et mange une bonne glace marajuca-vanille.
Midi, Régina est là, elle m'accueille chaleuresement. Entre anglais et portugais la communication n'est pas facile mais on s'en sort. Elle m'aide à trouver un logement en contactant des amis.
En milieu d'aprem, nous sortons avec une de ses amies Neusa. Nous faisons un tour sur la plage de Ipanema de laquelle nous pouvons voir o Morro Dois Irmaos.
Ensuite, nous nous rendons au Shopping Leblon, grand centre commercial pour bourgeois.
Vers 20h nous rentrons enfin, je dors chez Régina cette nuit sur le canapé.

Hotel Turistico

Vers 18h30, arrivée à l'Hotel Turistico où je passe ma première nuit.

Bom dia Brasil

Après 11 heures de vol, arrivée à Rio de Janeiro, 16h30 heure locale (5 heures de moins qu'en France). Le dos en miettes, sale, et toujours aussi crevé, mais content d'arriver !
Contrôle du passeport par une très jolie brésilienne (ça commence bien), récupération de la valise, change de monnaie et appel d'un taxi : assez drôle, dans l'aéroport quatre stands côte à côte d'agences de taxi concurrentes ; dans chaque box se trouve une nana qui crie et fait les yeux doux pour attirer chaque passant et gagner son client !

Tchau França

Départ de Paris, la tête dans le *** après un réveil en retard à 6h30. Arrivée à l'aéroport aux alentours de 7h30 et décollage trois heures plus tard.