jeudi 7 octobre 2010

Dona Marta

Visite de la favela Santa ou Dona Marta situé dans le quartier de Botafogo. C’est la première favela pacifiée, en 2008. Très populaire notamment grâce à la venue de Michael Jackson en 1996 pour tourner une partie de son clip ‘’ They don’t care about us’’. Vous en avez aussi entendu parler l’an dernier quand les artistes hollandais Jeroen Koolhaas et Dre Urhahn ont fini de peindre certaines façades de cette favela avec de jolies couleurs.
J’arrive là-bas en milieu d’après-midi, je tombe sur un poste d’information multicolore, pour les touristes. En effet, étant maintenant sécurisée et connue pour la venue d’artistes, la favela Dona Marta est devenu un vrai lieu touristique. A cette heure-ci, la nuit tombant relativement tôt, il n’y a plus de touristes et les guides s’apprêtent à quitter leur poste. Un d’eux m’indique ce que je peux aller voir et me conseille d’emprunter le bondinho pour évoluer dans la favela, meilleur moyen pour ne pas me perdre.

A l’entrée, en bas de la favela, quelques petits commerçants, un bar, des stands de nourriture, et de la musique, une ambiance agréable. Je commence par marcher un peu, je me rends aux maisons peintes, puis essaie ensuite de grimper un peu plus loin mais comme imaginé auparavant je me rends vite compte que ce n’est pas une bonne idée car je risque vite de me perdre. Direction le bonde qui parcourt la favela de haut en bas. Voyant le temps filer, et sachant que je ne pourrais pas tout faire je m’adresse à une dame dans la file. Je ne sais pas si j’étais déjà grillé avant, mais maintenant c’est sûr, avec ma superbe maîtrise du portugais, le gringo est repéré J La dame en question m’indique donc ce que je peux voir d’intéressant, et surtout ce que la majorité des gens viennent voir. Puis elle s’adresse à ses amis pour me trouver quelqu’un qui peut m’indiquer le chemin. Là, ça y est, je suis complètement démasqué, mais les gens sont bons, ils essayent de me parler, de m’expliquer un tas de choses, je capte pas tout, mais on se comprend quand même. Certains se moquent. C’est un plaisir, je fais tâche en tant que gringo, mais les sourires et la bonne humeur sont au rendez-vous.

Station 4 je descends, je suis une habitante qui m’indique le chemin pour aller à… la statue de Michael Jackson. Et oui, en hommage à lui, un an après sa mort a été inauguré cette statue ainsi qu’une mosaïque situées sur un petit plateau qui permet d’observer le quartier de haut.

La nuit tombe, je redescends à la station numéro 3, me ballade un peu, observe les immeubles colorés, avant de reprendre le bonde pour quitter la favela.

mercredi 6 octobre 2010

Doce de leite

Bravo Julia ! Enfin presque, c'est pas vraiment de la pâte de Carambar. En réalité c'est ce qu'on appelle ici "doce de leite" : c'est un genre de confiture de lait, mais sur la photo précédente sous forme solide. Et c'est super bon ! On peut déguster ça comme une friandise, ou encore crémeux dans des churros... C'est succulent !

La crême



Churros

mardi 5 octobre 2010

Ma chambre

Voici mon appart où je vis avec les autres étudiants étrangers. Bon je vous montre juste le plus important, ma chambre minuscule, mais gratuite. Des images du reste peut etre plus tard, on est en train de faire une peinture dans le living room !


mardi 21 septembre 2010

O Crtisto Redentor

Bin voilà quoi ! Il fallait bien que j'aille le voir de près ! Le voici, le voilà ! Le Christ Rédempteur, haut d'une trentaine de mètres et surplombant la baie de Rio de Janeiro !



Bon, en fait de près, je le trouve mois intéressant, même s'il faut reconnaître qu'il est beau gosse et super grand par rapport à moi.

Evidemment comme tout le monde j'ai fait la photo devant le Christ, et oui ! Et j'ai pu admirer la superbe vue... Le plus fantastique à mon goût ! Mais il s'est passé quelque chose de bizarre quand j'ai pris la photo, je sais pas exactement d'oú ça vient...


vendredi 17 septembre 2010

Santa Teresa

Le bonde pour se rendre à Santa Teresa, ok, la photo n'est pas de moi


Ranier m’amène visiter Santa Teresa, un petit quartier authentique de Rio. Pour nous y rendre, nous prenons le bondie, un petit train électrique original. Et le meilleur c’est qu’on peut y monter et rester debout sur les bords extérieurs en s’accrochant à des poignées. On peut ainsi bien profiter de l’air et de l’altitude quand on passe sur les Arches ! Bien kiffant ! Arrivés à Santa Teresa, nous mangeons dans un restau dont les murs sont remplis de bouteilles de cachaça ! Mais ce n’est pas pour ça qu’on y est allé, c’est parce que d’après Ranier, c’est un bon restau. Effectivement, nous commandons un plat assez cher mais c’est pour deux et c’est de la qualité. Arrivent sur la table un grand plat avec 4 bonnes tranches de viandes et quelque chose dont j’ai oublié le nom, ressemblant à des patates. Il y a aussi un plat de riz, un plat de feijoa et un de farofa. Je crois que j’ai rien oublié. Mais en fait avec tout ça, il y a à manger pour 4. C’est comme ça au Brésil, les plats sont en général très généreux ! Une autre chose particulière que je découvre dans ce restau, ils servent du beurre liquide en bouteille pour arroser les aliments, intéressant.



Collection de cachaça dans le restau







Après ce bon repas qui nous donne envie de faire une sieste, nous allons marcher pour digérer. On fait un bon tour dans le quartier, certains le comparent à Montmartre ; en effet, on retrouve ce charme particulier des petites ruelles pavées irrégulières, des petits restaus et bars, des maisons authentiques etc. De plus, étant un quartier en altitude, cela nous permet d’avoir une superbe vue sur Rio.





jeudi 16 septembre 2010

Déménagement

Vendredi, je déménage… Au revoir Teresa… ;( merci pour tout, vous êtes super ! Heureusement on se reverra, je ne pars pas comme un voleur ! Votre caipirinha égale votre gentillesse ! Avant de partir, je rencontre un autre ami de Teresa, nous prenons un thé ensemble et discutons un peu. 19h00 (environ) je quitte l’appartement pour emménager dans l’appartement de Flamengo. Arrivé là-bas je retrouve Amnon, Jens, et the belgian guy, de passage avant de partir en voyage dans le reste du pays.



Teresa préparant uma batida (caípirinha)
 


Le soir venu, sortie dans un club de Lapa. Les rues sont pleines de monde, il y a de la musique partout, on croise un groupe de breakers faisant un freestyle, tout ceci est bien joyeux ! Arrivés au club, on a droit a un bon shot de cachaça gratos, une habitude dans les boîtes ici. Avec les caipirinha que j’ai bu avant j’en n’ai pas vraiment besoin mais bon… Nous sommes avec Amnon et the Belgian guy, mais nous retrouvons aussi des amis de l’école et Ranier, un autre ami Brésilien que j’ai rencontré quelques jours plutôt. Ce qui est plutôt pratique, c’est qu’il a étudié à l’Alliance Française, je peux donc converser avec lui plus facilement. Bref, dans le club, deux pistes, en bas musique pop’ internationale qui va de Katy Perry à Michael Jackson en passant par les Spice Girls et autres vieux sons… A l’étage, musique locale et old funk. L’ambiance est sympa, mais difficile de parler, en même temps on n’est pas vraiment là pour ça… je quitte la soirée vers 4h puis rentre accompagné de Ranier et ses potes. Un qui est totalement bourré drague toutes les filles qu’il croise, et balance ensuite des saletés sur la France et les Français, ahah. Cela me rappelle une chose : comme on me l’avait déjà dit, les Français trainent une sale réputation en Amérique du Sud. Effectivement, ici les gens croient qu’en France on ne se lave pas… plutôt marrant, quoique…

Semaine 4

Début de semaine moins drôle. De façon à ne pas être illégal au Brésil, je dois faire valider et prolonger mon visa temporaire. Pour cela je dois faire un tas de photocopies de documents et les faire tamponner pour les authentifier. Ensuite, je dois me rendre à la Policia Federal. Bonne nouvelle, le commissariat de police fédérale pour les étrangers se trouve… à l’aéroport international, c’est-à-dire à une bonne heure du centre. Lundi matin je m’y pointe, arrivé à 10h. Une fille, juste devant moi, prend le dernier ticket… Ok, cool, à demain.


Mardi matin, levé à 5h, attends le bus 45 minutes, une heure de trajet. Mes amis étrangers montent dans le même bus quelques minutes après moi. Au bout d’un peu plus d'une heure de trajet, nous arrivons enfin là-bas.

Une fois arrivés, on essaie de comprendre dans quelle file on doit attendre, il y a deux guichets, un pour les Brésiliens et un pour les étrangers, mais on doit attendre dans la même file que les Brésiliens jusqu’à ce que les portes de notre guichet ouvrent. Une heure après l’heure annoncée, il ouvre enfin. Nous patientons quelques minutes avant de pouvoir prendre un ticket. J’ai le numéro 127 et l’afficheur est au 88… ça va, on a le temps de remplir le formulaire qu’on nous a donné, même si on ne comprend rien. Identité complète, prise de toutes les empreintes, des tas de copies de documents qui finalement ne servent pas.

Tout ce temps passé à attendre nous permet aussi de parler avec quelques personnes, car évidemment il y a un tas d’étudiants qui sont là pour les mêmes formalités que nous.

Aux alentours de 13h - 13h30 nous pouvons enfin rentrer chez nous pour nous reposer. Bon, Amnon doit y retourner le plus vite possible car une erreur s’est glissée dans son passeport, dommage…