mardi 21 septembre 2010

O Crtisto Redentor

Bin voilà quoi ! Il fallait bien que j'aille le voir de près ! Le voici, le voilà ! Le Christ Rédempteur, haut d'une trentaine de mètres et surplombant la baie de Rio de Janeiro !



Bon, en fait de près, je le trouve mois intéressant, même s'il faut reconnaître qu'il est beau gosse et super grand par rapport à moi.

Evidemment comme tout le monde j'ai fait la photo devant le Christ, et oui ! Et j'ai pu admirer la superbe vue... Le plus fantastique à mon goût ! Mais il s'est passé quelque chose de bizarre quand j'ai pris la photo, je sais pas exactement d'oú ça vient...


vendredi 17 septembre 2010

Santa Teresa

Le bonde pour se rendre à Santa Teresa, ok, la photo n'est pas de moi


Ranier m’amène visiter Santa Teresa, un petit quartier authentique de Rio. Pour nous y rendre, nous prenons le bondie, un petit train électrique original. Et le meilleur c’est qu’on peut y monter et rester debout sur les bords extérieurs en s’accrochant à des poignées. On peut ainsi bien profiter de l’air et de l’altitude quand on passe sur les Arches ! Bien kiffant ! Arrivés à Santa Teresa, nous mangeons dans un restau dont les murs sont remplis de bouteilles de cachaça ! Mais ce n’est pas pour ça qu’on y est allé, c’est parce que d’après Ranier, c’est un bon restau. Effectivement, nous commandons un plat assez cher mais c’est pour deux et c’est de la qualité. Arrivent sur la table un grand plat avec 4 bonnes tranches de viandes et quelque chose dont j’ai oublié le nom, ressemblant à des patates. Il y a aussi un plat de riz, un plat de feijoa et un de farofa. Je crois que j’ai rien oublié. Mais en fait avec tout ça, il y a à manger pour 4. C’est comme ça au Brésil, les plats sont en général très généreux ! Une autre chose particulière que je découvre dans ce restau, ils servent du beurre liquide en bouteille pour arroser les aliments, intéressant.



Collection de cachaça dans le restau







Après ce bon repas qui nous donne envie de faire une sieste, nous allons marcher pour digérer. On fait un bon tour dans le quartier, certains le comparent à Montmartre ; en effet, on retrouve ce charme particulier des petites ruelles pavées irrégulières, des petits restaus et bars, des maisons authentiques etc. De plus, étant un quartier en altitude, cela nous permet d’avoir une superbe vue sur Rio.





jeudi 16 septembre 2010

Déménagement

Vendredi, je déménage… Au revoir Teresa… ;( merci pour tout, vous êtes super ! Heureusement on se reverra, je ne pars pas comme un voleur ! Votre caipirinha égale votre gentillesse ! Avant de partir, je rencontre un autre ami de Teresa, nous prenons un thé ensemble et discutons un peu. 19h00 (environ) je quitte l’appartement pour emménager dans l’appartement de Flamengo. Arrivé là-bas je retrouve Amnon, Jens, et the belgian guy, de passage avant de partir en voyage dans le reste du pays.



Teresa préparant uma batida (caípirinha)
 


Le soir venu, sortie dans un club de Lapa. Les rues sont pleines de monde, il y a de la musique partout, on croise un groupe de breakers faisant un freestyle, tout ceci est bien joyeux ! Arrivés au club, on a droit a un bon shot de cachaça gratos, une habitude dans les boîtes ici. Avec les caipirinha que j’ai bu avant j’en n’ai pas vraiment besoin mais bon… Nous sommes avec Amnon et the Belgian guy, mais nous retrouvons aussi des amis de l’école et Ranier, un autre ami Brésilien que j’ai rencontré quelques jours plutôt. Ce qui est plutôt pratique, c’est qu’il a étudié à l’Alliance Française, je peux donc converser avec lui plus facilement. Bref, dans le club, deux pistes, en bas musique pop’ internationale qui va de Katy Perry à Michael Jackson en passant par les Spice Girls et autres vieux sons… A l’étage, musique locale et old funk. L’ambiance est sympa, mais difficile de parler, en même temps on n’est pas vraiment là pour ça… je quitte la soirée vers 4h puis rentre accompagné de Ranier et ses potes. Un qui est totalement bourré drague toutes les filles qu’il croise, et balance ensuite des saletés sur la France et les Français, ahah. Cela me rappelle une chose : comme on me l’avait déjà dit, les Français trainent une sale réputation en Amérique du Sud. Effectivement, ici les gens croient qu’en France on ne se lave pas… plutôt marrant, quoique…

Semaine 4

Début de semaine moins drôle. De façon à ne pas être illégal au Brésil, je dois faire valider et prolonger mon visa temporaire. Pour cela je dois faire un tas de photocopies de documents et les faire tamponner pour les authentifier. Ensuite, je dois me rendre à la Policia Federal. Bonne nouvelle, le commissariat de police fédérale pour les étrangers se trouve… à l’aéroport international, c’est-à-dire à une bonne heure du centre. Lundi matin je m’y pointe, arrivé à 10h. Une fille, juste devant moi, prend le dernier ticket… Ok, cool, à demain.


Mardi matin, levé à 5h, attends le bus 45 minutes, une heure de trajet. Mes amis étrangers montent dans le même bus quelques minutes après moi. Au bout d’un peu plus d'une heure de trajet, nous arrivons enfin là-bas.

Une fois arrivés, on essaie de comprendre dans quelle file on doit attendre, il y a deux guichets, un pour les Brésiliens et un pour les étrangers, mais on doit attendre dans la même file que les Brésiliens jusqu’à ce que les portes de notre guichet ouvrent. Une heure après l’heure annoncée, il ouvre enfin. Nous patientons quelques minutes avant de pouvoir prendre un ticket. J’ai le numéro 127 et l’afficheur est au 88… ça va, on a le temps de remplir le formulaire qu’on nous a donné, même si on ne comprend rien. Identité complète, prise de toutes les empreintes, des tas de copies de documents qui finalement ne servent pas.

Tout ce temps passé à attendre nous permet aussi de parler avec quelques personnes, car évidemment il y a un tas d’étudiants qui sont là pour les mêmes formalités que nous.

Aux alentours de 13h - 13h30 nous pouvons enfin rentrer chez nous pour nous reposer. Bon, Amnon doit y retourner le plus vite possible car une erreur s’est glissée dans son passeport, dommage…

Urca

Dimanche 29 aout,

sortie dans le quartier d’Urca, je découvre la Praia vermelha, située entre le Pain de sucre (à gauche) e o Morro de Unbu. Superbe vue sur ces deux monts surgis de l’océan avec à l’horizon une étendue terrestre perdue dans la brume. Un petit air de l’île Bourbon avec une ‘’case’’ jaune perchée sur le mont, cachée derrière les arbres.




Ensuite, petite promenade dans le quartier, très charmant, de jolies maisons authentiques aux tons pastels, avec encore une fois, des arbres exotiques un peu partout, donnant vraiment une impression sauvage. Désolé, je n'ai pas de photos car il faisait un peu trop sombre, mais j'y retournerais.


Arrivée sur la plage d’Urca, d’où on peut admirer le mont derrière et en face la ville au loin, sympa surtout la nuit quand tout est illuminé, même si quelque part tout ceci a un petit goût de pollution…



Sur le retour, en longeant l’Océan on voit au loin o Cristo Rendentor illuminé, flottant dans les airs, car la nuit efface le mont Corcovado en haut duquel il est perché. Magique.

samedi 11 septembre 2010

Cantagalo


Ceci est la favela de Cantagalo, dans la rue santa ferreira, à quelques dizaines de mètres de ma première chambre. Il y a quelques années encore il n’était pas prudent de se promener par là. Aujourd’hui, la situation s’est calmée, les flics sont là 24 sur 24 et maintiennent la sécurité. Un grand hôtel a même pris place au pied de la favela.

La ville


Cinelândia e Avenida Rio Branco

Voici un aperçu de la place de Cinelândia et de l’avenue Rio Branco, où je passe tous les jours pour aller à l’école, dans le centre de Rio, na Lapa, un quartier animé ! L’ambiance ici est sympathique. De grandes rues très peuplées, très bruyantes, où l'on trouve des petits commerçants souvent illégaux qui ajoutent un charme à l’ensemble. De plus, au bout de l’avenue Rio Branco, on peut admirer le Pain de Sucre entre quelques arbres exotiques. 

Banco de jornal
Vendeur de pipoca (je crois), comprenez pop-corn, très fameux ici
Theatro Municipal
Au bout de l'Avenue, vue sur le Pain de Sucre


Les Rues

Les rues sont pour le moins dangereuses… La plupart sont à sens unique et composées de 2 à 4 voies. Et ici, les piétons ne sont pas prioritaires, il n’est pas prudent de traverser quand le petit bonhomme est rouge. Les automobilistes klaxonnent mais ne ralentissent pas, d’ailleurs je pense qu’il n’y a pas de frein sur les voitures. Mais à part ça j’apprécie beaucoup les cocotiers et autres arbres exotiques bordant les routes.


Avenida Rio Branco   


Les bus


Les bus ici sont un peu différents de ce que l’on connaît en France pour plusieurs raisons : premièrement, quand on rentre dans le bus, il faut payer au chauffeur ou bien à un « guichetier ». Une fois la place payée, il faut passer un tourniquet pour accéder aux places assises ; deuxièmement, les chauffeurs sont de vrais fous, ils roulent vite, slaloment, klaxonnent à tout va (comme tout le monde ici)… Il ne doit pas être facile d’être âgé vu comment on est balancé… ; finalement, pour descendre du bus on n’appuie pas sur un bouton (bon j’exagère, il y en a dans certains bus) mais le plus courant est d'utiliser la corde qui court au-dessus de nos têtes.

Note : Les chauffeurs de taxi aussi sont des « crazy drivers », mais l’avantage c’est que tu arrives plus vite chez toi le soir car tous les feux rouges ils les voient verts.

Intérieur d'un bus, voyez le tourniquet rouge à l'entrée


 

mercredi 8 septembre 2010

Semaine 2

Durant cette semaine, d’après mes souvenirs, j’ai fait la connaissance de deux portugaises que notre ami Edi avait rencontrées dans l’avion pour venir à Rio. Deux filles très sympas, nous nous sommes balladés tous les cinq sur l’Arpoador, ce mont entre les plages de Copacabana et Ipanema. Quand on est au sommet on a une belle vue sur les alentours, l’Océan, les îles, le mont Irmaos et derrière la favela de Cantagalo.
L’après-midi, Amnon et moi restons sur la plage pour profiter du soleil et de la vue… J Avant, nous passons au supermarché Zona Sul afin de trouver quelque chose pour nous restaurer : pain ‘’français’’ (comprenez micro-baguettes comme au RU) et pâté ! accompagnés d’un jus de maracuja. Bon ok c’est pas le mélange idéal, mais ça passe !

Pâté à Ipanema


Le soir venu, nous allons chez Rita et Felipa, nous y retrouvons le reste de leurs colocataires car ils vivent à 6 dans le même appart. Un peu serré mais au moins c’est convivial ! Elles nous servent un bon gâteau salé et quelques bières. Plus tard Amnon prépare une caipirinha… ça fait mal de voir sa bouteille de cachaça gâchée comme ça. C’est pas génial mais bon, je vais pas faire le difficile, tant qu’il y a de la cachaça et un peu de citron ça passe ! Encore plus tard nous nous rendons dans un bar dansant à deux pas de l’appart. C’est une soirée étrangers. J’y rencontre quelques français bien sympas, mais aussi des anglais et d’autres dont j’ai oublié la nationalité. ‘’Danse’’, boisson, blabla. Soirée sympa. Demain, se lever pour aller en cours.

Vendredi, soirée à l’école encore, un peu d’alcool, de la chaleur, beaucoup de blabla. Cool.

Le week-end, je me rappelle simplement du plus important, quelque chose qui a trait à la bouffe J Le samedi soir avec Marte, Edi, Lucie (une French) et un de ses amis de passage à Rio, nous allons manger chez Rodizio Pizza. Le principe est simple, tu payes un certain prix (que je ne vous divulguerais pas car c’est indécent) et c’est pizza à volonté. Toutes les deux minutes un serveur passe à la table pour t’amener une nouvelle part. Et évidemment le choix est large. Mais la technique c’est justement ça, ils cherchent à te gaver rapidement pour que tu ne manges pas trop. Bilan : quatre ou cinq parts de pizza et quatre parts de tartes. Ça fait du bien de se caler comme ça !

Aoui, j’ai failli oublier et pourtant c’est important ! Tant qu’on parle de bouffe, c’est aussi cette semaine qu’avec Amnon nous avons découvert des restau pas chers ! Mais vraiment pas chers ! Bon, la rue n’est pas la plus clean de Rio… Mais on peut manger pour 3,80 reais (le moins cher) soient environ 1,65 euros, une assiette bien remplie avec comme d’habitude ici du riz, de la feijoada, des frites , quelques légumes, puis au choix omelette, foie d’on-ne-sait-pas-trop-quoi ou saucisses. Bon, si on se pose pas de questions sur l’origine de la viande ça va, et on n’a pas été malades ! Pas loin y’a un autre restau où on mange pour 5 reais, et pour deux reais de plus on a une bière bien fraîche, donc pas mal aussi, et les plats sont un peu plus ‘’élaborés’’.